Cote de popularité

Actuellement et depuis quelques (de nombreuses ?) année, l’idée marketing pour vendre un film c’est de balancer des acteurs/actrices à des hordes avides de journalistes (et par ricoché aux spectateurs) non pas pour parler du film (puisque de toutes façons, dans 95% des cas, le film en question n’est jamais critiqué) mais dans l’optique d’établir une sorte de capital sympathie auprès du public.

Bien que je comprenne pourquoi cette technique fonctionne, même si j’arrive à appréhender la logique qui sous tend ce mécanisme,
je ne peux pas m’empêcher de trouver tout ça injuste car, au final, ce ne sont pas les « meilleurs » films qui vont être vus mais ceux avec les acteurs les plus sympathiques qui se vendent le mieux.

Merde. Si mon pâtissier est bon, je n’ai pas forcement besoin qu’il soit sympa.

Série allumée

De toutes façon, Buffy, c’est une série ou une fille en jupette se bat contre des monstres mal fait. Aucun intérêt.

Peut être qu’un jour, j’essayerai de faire un post sur Buffy, une série vraiment sous estimée et détruite par un marketing déplorable en France (ne serait ce qu’au niveau du titre : CONTRE les vampires… personne n’a trouvé plus pourri. Contre. On a l’impression de lire un titre des années 50)

Tous les matins

Je sais que les publicités diffusées à la radio sont réalisées avec des petit budget, la seule dimension sonore laissant à priori moins de place pour travailler le spot, elles se bornent souvent à un petit scénario qui, en substance se résume à : « achetez ça, c’est bien !!!« . En clair, le niveau n’est jamais très élevé.

Pourtant, je crois que je viens de tomber sur la pire pub de tous les temps . Retranscription :

–  » Voisin, vous me prêtez une clé de 12 ?

– Bien sur.

– Et un cruciforme ?

– Évidemment.

– Oh, mais non. Je n’ai pas besoin de vous les emprunter parce que je viens d’acheter cette boite à outil de qualité pour une somme ridicule.

– Moi aussi je la veux.« 

Je vous laisse tirer vos conclusions.

Distances de sécurité

Personnellement, quand j’arrive devant un magasin avant son ouverture, je préfère continuer à marcher ou alors aller attendre un peu plus loin qu’il soit ouvert au public. Ceci dit, je comprends bien que mes comportements avoisinant ceux d’un psychotique ne concernent pas la majorité des gens. Ceci dit, je fais quand même une différence entre attendre devant le magasin et se coller à l’entrée dans une sorte d’aglutinement angoissé. A chaque fois que je j’assiste à ça, je repense à cette scène.

Le bon soir

Hier, devant mon immeuble (ou plutôt, l’immeuble dans lequel je loue une chambre conscient que si c’était mon immeuble, je me contenterais de vivre de mes loyers ailleurs que dans un 35m²) se trouvait garée la fourgonnette d’une entreprise spécialisée dans l’entretien, la réparation et les petites taches affairant à la maison, nommée Dr House.

Mange ton SMIC

Depuis que j’ai intégré ma formation, je bosse tous les soirs, je bosse le week end, je bosse le matin avant la formation puis j’emmagasine de nouvelles choses qui me permettent de bosser soir, matin et week end. Vendredi, j’ai un premier examen. Puis un autre deux semaines plus tard. Puis je vais plonger dans le bain pour être observé pendant un an pour, au final, passer un examen déterminant en juin de l’année prochaine.

En d’autres termes, je n’aurai jamais autant bossé de ma vie.

Pourtant, sans vouloir paraître vénal, me dire que je fais tout ça pour un smic me parait aberrant. Décidément, le monde du travail me surprendra toujours dans le mauvais sens du terme.

Notoriété 2

J’ai déjà atteint la Notoriété une fois, grâce à la mite orange qui m’a proposé de participer à son interview cinéphile.

Cette fois ci c’est Maxine de ce soir j’ovule qui m’a accueilli pour parler de musique. Une fois encore, même si ce n’est pas le genre d’interview ou je me sens super à l’aise (premièrement, je ne suis pas très doué pour parler de musique et, deuxièmement, établir des classement ou choisir certain artistes plutôt que d’autres reste un déchirement pour moi), je trouve le concept vraiment sympa : ouvrir son blog à d’autres styles (d’écritures, de musiques, de pensés…) que le sien afin d’interroger sur un sujet culturel dont tout le monde peut parler.

Donc, vous pouvez voir le résultat ici et en profiter pour découvrir le blog ultra intime mais non dénué d’intérêt de Maxine.

Citations dominicales part. 78

Le guide du voyageur galactique est un ouvrage tout à fait remarquable. Sans doute un livre exceptionnel. Certainement celui qui a connu le plus de succès dans les annales des grandes maisons d’éditions de la petite ourse. Plus célèbre que l’anthologie de gestion domestique céleste, plus vendu que les 53 nouvelles idées pour s’occuper en apesanteur et plus controversé que la trilogie des best seller philosophiques de Oolon Colluphid « Là où Dieu s’est trompé », [o-+] « Les nouvelles grandes erreurs de Dieu » [o->] et « Mais enfin qui est Dieu ? ». Il a déjà supplanté l’Encyclopedia Galactica comme dépositaire classique de la sagesse et de la connaissance et ceci pour deux raisons importantes : La première c’est qu’il est un tout petit peu moins cher et la seconde c’est que les mots « pas de panique » qui apparaissent sur la couverture sont distinctement visibles et fort rassurants.

[…]

Sur le chapitre de l’amour, l’Encyclopedia Galactica dit que c’est une idée trop complexe pour être définie. Quand au guide du voyageur galactique, voici ce qu’il dit à propos de l’amour : « à éviter dans la mesure du possible. »

 

Le guide du voyageur intergalactique de Garth Jennings