Pilote

Un de mes (ex) moniteurs de conduite, ancien pilote de rally atteint d’une impossibilité physique de rouler à 50km (et à fortiori à une vitesse inférieur), m’a appris, en plus d’accélérer aux feux oranges parce que ça le « gavait » d’attendre (« mais à l’examen tu ne ferra pas ça« ), que si les élèves commentent une infraction (griller un stop, excès de vitesse…) les points sont retirés au moniteur.

J’ai trouvé ça à la fois logique et injuste (j’ai aussi cru à une blague mais les deux autres moniteurs du centre m’ont confirmés l’affirmation).  Vous imaginez un permis à point pour le travail ? – 2 points pour la secrétaire qui fais des fautes, – 5 pour un maçon et son retard de chantier….

Ça m’angoisserait complètement.

La crise pour tous

Darwinisme économique oblige, ma boite ferme un de ses secteurs d’activité (celui dans lequel je bosse) faisant ainsi de moi l’un des nombreux participants à un PSE (acronyme de Plan de Sauvegarde de l’emploi) puis à un bon vieux licenciement économique.

Dans le cadre de ce départ, je me vois adjoindre les services d’un spécialiste en reclassement (individu être humain au demeurant fort sympathique et très intéressant) qui m’aide à « construire » (et trouver ?) mon avenir. C’est dans ce but qu’il m’a donné à remplir un dossier intéressant (quoi que un peu casse tête) d’environ 50 pages sur moi, mon parcours, mes aspirations et mes savoir faire. Plus je rempli ce dossier plus je me rend compte que je suis un paumé (enfin, j’arrive malgré tout à cerner que je souhaite un salaire supérieur au smic) mais surtout que je n’ai aucune compétence réelle.

Je vois déjà mon annonce ANPE : JH ne sachant rien faire mais motivé par un gros salaire cherche emploi.

Mouaif, c’est pas gagné.

8/8

Ma soeur, Lizly (dont les réponses se trouvent ), fais partie de la blogosphere depuis un moment. Du coup, elle se retrouve toujours dans des « plans tag » (sur des questionnaires, des top et autres joyeusetés) dont elle nous fais profiter BusterCasey (qui a répondu au questionnaire ici) et moi sachant que nous serrons les derniers maillons de la chaîne de  tags étant donné que ni l’un ni l’autre ne connaît d’autres blogueurs. Toujours est il que, cette fois ci, je dois répondre à 8 questions plus ou moins en rapport avec les expressions comportant un chiffre… pourquoi pas ?


1/ Le jour où tu as mérité un Zéro de conduite :
Ce n’est pas vraiment un jour mais plutôt une période. Entre la fin du collège et le début du lycée j’ai été réellement infect avec ma mère (je ne la battais pas ni ne l’insultais mais on s’engueulait pas mal ce qui, je m’en rend compte rétrospectivement, la bouleversait) et je ne m’en excusais jamais. Elle était une sorte d’exutoire à toutes mes frustrations du moment (et elles étaient nombreuses. Qui parmi vous a aimé ses années collège ?). Pourtant, il y a à la fois quelque chose d’extrêmement jouissif mais surtout de vraiment lâche (voir pitoyable) et égoïste dans le fait de passer ses nerfs sur une personne dont on sait qu’elle vous aimera toujours avec la même intensité justement parce qu’on sait que notre ire n’aura aucune conséquence (si ce n’est sur le moral de la personne concernée).

2/ Pour ça, tu as un 1 poil dans la main : Le rangement et le ménage. Ou, pour être plus précis, le rangement et le ménage des choses qui ne m’intéressent pas (vaisselle, vêtements…). Mes livres, cd et autres dvd sont, eux, plutôt bien rangés. Ceci dit, je ne me complet pas non plus dans le bordel ou la saleté alors je sais me faire violence quand il le faut et, surtout, j’adopte une technique pour palier à ma haine des taches « ménagères » : je dérange peu et sali un minimum.

3/ Ce que tu fais en 2 temps, 3 mouvements : Dire des conneries. J’ai une fâcheuse tendance à débiter des imbécillités avant que mon cerveau n’ai le temps de les retenir. Tant que c’est des clowneries, des calembours miteux ou des blagues débiles, ça ne me pose pas trop de problèmes mais, avec cette même spontanéité (et du coup, sans arrière pensées) il m’arrive de mettre « les pieds dans le plat », c’est à dire balancer une information qu’il ne faut pas divulguer, la mauvaise blague au mauvais moment, la question stupide ou la vanne de trop. Un vrai boulet pour les autres et pour soi même (parce que je m’en veux, après coup je me mettrais des baffes)


4/ Ce qui, tout compte fait, ne casse pas 3 pattes à 1 canard :
Avoir un DEA. Sur le coup, j’étais vraiment fier de moi et puis, en me retournant sur mon parcours en faculté, je me suis rendu compte que tout ça ne voulais pas dire grand chose. A mon avis 90% de la population universitaire est apte à l’obtention d’un bac + 5 (mais les circonstances, les exigences, les concours et autres menu difficulté ou changement de cap font que ce diplôme est si peu souvent décroché).

5/ Merci de nous éclairer sur la vraie recette du 4-quarts : Comme son nom l’indique il faut quatre éléments pour composer ce gâteau dont voila la recette la plus facile pour l’obtenir : on se rend dans un super marché, on trouve le rayon biscuits/brioches, on met le produit dans son chariot et on le paye ce qui donne 1/4 de magasin, 1/4 de recherche, 1/4 de transport et 1/4 de financement. Plus sérieusement, je n’ai aucune idée de la recette étant donné que le plat le plus compliqué que j’ai du faire dans ma vie c’est des pâtes (ou un steak, ou une salade de tomates) mais, heureusement, on vit désormais dans l’ère d’internet, du transfert et de la globalisassions des informations et on peut donc trouver la recette du 4-quarts en clinquant ici.

6/ Ce que tu ferais volontiers avant d’être 6 pieds sous terre : Probablement quelque chose comme « arrrggg ». Plus sérieusement, certaines personnes dressent des listes mais, pour y arriver, il faut des envies précises or, comme un peu dans tous les domaine de ma vie, je suis un paumé sans réelles aspirations. Disons que si j’arrive à continuer ma vie telle qu’elle est lancée (construire quelque chose avec ma p’tite femme, voir régulièrement mes amis, de temps à autre faire quelque chose qui sort de l’ordinaire et conserver un peu de temps pour lire/voir/écouter) je m’estimerais heureux.


7/ Ce que tu faisais le dimanche soir pendant 7 sur 7 :
J’ai commencé à regarder la télé très tard. Avant la fin du collège je n’avais pas le droit de regarder la télé l’après midi, notre poste familiale servant principalement à mes parents si ce n’est pour les dessins animés du dimanche matin et pour un film collectif, sélectionné avec soin dans notre vidéothèque, certain dimanche après midi. Du coup, à cette heure je devais être en train de manger ou de me faire lire une histoire par mon père.


8/ Ce que tu fais tous les 36 du mois :
Pour moi, cette expression est nébuleuse. Quelque chose qui arrive tous les 36 du mois, c’est quelque chose qui n’arrive jamais mais il me semble que ce sens a dévié vers quelque chose qui arrive rarement. Alors si on se tient au premier sens, ce que je fais (pas) tous les 36 du mois, c’est avoir confiance en moi (me trouver cultiver, intéressant, intelligent, beau…). Si on se tourne vers le deuxième sens, ce que je fais (rarement) tous les 36 du mois c’est voir mes amis (un peu contre ma volonté car j’aimerais leur accorder plus de temps) et le ménage/rangement (en total accord avec ma volonté qui me dicte même d’en faire moins).

Vie de couple

– Elle t’a rendu dingue cette meuf, elle t’a trompé combien de fois ?
– Huit et demi !
– Huit et demi.
– Une fête chez John en terminale. J’suis bourré j’m’écroule dans la chambre, Caitlin se pointe elle me saute dessus. 

– Ca c’est tromper ?
– Nan, en pleine action elle m’appelle Brad.
– Elle t’appelle Brad !
– Elle m’appelle Brad.
– Ca c’est pas tromper ! Quand on baise on dit des conneries. Une fois j’ai appelé une fille «maman».
– J’ai allumé et elle a flippé. Elle croyait que j’étais Brad Michelson.
– Comment ça ?
– Elle devait retrouver Brad Michelson dans une chambre dans le noir, elle s’est trompé de chambre elle savait même pas que j’étais à la soirée.
– Oh putain.
– Super histoire non ?
– Elle était salope avec toi. 

– Mais cette histoire a un épilogue intéressant. Devine qui s’est retrouvé dans la chambre avec Brad ?
– Ta mère.
– Alan Paris.
– Celui du club d’échecs c’est ça ?
– Il sont partis tous les deux dans l’ Idaho après le lycée, ils élèvent des moutons.
– Ca fout la trouille.
– Il faut de tout pour faire un monde.
– A la lumière de ce conte horrible, comment tu peux fantasmer sur ta relation avec Caitlin ? Elle t’a brisé le coeur et poussé par mégarde deux hommes à la déviance.

Clerks de Kevin Smith

Tactique

[Pendant toute la scène, Randal lit son journal sans bouger, il parle d’un ton monocorde, impassible. (Il faut le savoir !)]
Une cliente : Ils racontent plein de trucs mais ils disent jamais si c’est bien ou non. Est-ce qu’il y’en a un des deux qui vaut le coup ? [Un blanc] Alors ?
Randal : Quoi ?…

Une cliente : Est ce qu’il y’en a un des deux qui vaut le coup ? [Elle montre deux cassettes]
Randal : J’regarde pas les films.
Une cliente : Est ce que par hasard vous auriez entendu parler de l’un de ces deux films ?
Randal : J’trouve que c’est mieux de pas se mêler des affaires des autres.
Une cliente : Autrement dit vous n’avez pas entendu qui que ce soit dire quoi que ce soit à propos de l’un ou de l’autre de ces films ?
Randal : Et nan.
[
La cliente se retourne, puis revient vers Randal en brandissant les deux mêmes vidéos]
Une cliente : Et qu’est-ce que vous pensez de ces deux la ?
Randal : Oh ils sont craignos.
Une cliente : C’est les deux mêmes cassettes que je vous ai montré à l’instant… Vous faites pas attention à ce que je vous dis !
Randal : Nan c’est exact.
Une cliente : Je doute fort que votre patron apprécierait si…

Randal : Et moi j’apprécie pas votre petite ruse madame.
La cliente : J’vous demande pardon ?
Randal : Votre petite ruse, votre stratagème sournois pour me coincer.
La cliente : Mais ? Je voulais seulement souligner le fait que vous ne faisiez pas attention à ce que j’étais en train de vous dire.
Randal : J’espère que ça fait du bien.
La cliente : Vous espérez que quoi fait du bien ?
Randal : J’espère que ça fait du bien d’avoir raison ? Y’a rien de plus jouissif que de montrer du doigt les défauts des autres. Pas vrai ?
La cliente : Oh ! J’vous jure que vous êtes pas prêt de me revoir !
Randal : Ooh on vous regrettera…
Clerks de Kevin Smith. Citation empruntée au site Réplikulte

Pigeon

Alors là, il faut que quelqu’un m’explique parce que j’ai du rater un épisode.

Jeudi 25 juin j’apporte ma voiture chez le garagiste de mes beaux parents en lui expliquant mon problème : l’allumage et le faisceau moteur sont morts, il faut les changer, ce qui risque, d’après le mécanicien de chez Opel qui a constaté les défauts, d’être problématique car les pièces ne sont pas trouvables.

– « Bah, il a essayé de vous vendre une voiture »

– Donc, vous pouvez la réparer ? »

– Faut voir. Laissez-la moi le 6… avant je suis en vacances »

A ce stade de mon récit, je me permets de vous faire part de mon interrogation sur les garagistes en général. Comment ce fait-il qu’aucun ne puisse répondre à une question par une affirmation franche. Suivent-ils des cours pour être les rois de l’ellipse ? Qui a déjà entendu un garagiste rétorquer par oui ou par non ? On a toujours le droit à un « faut voir », « je vais jeter un oeil », « ça doit être faisable » et autres « je vais tenter ».

Bref, le lundi 6, la voiture était devant chez lui.

– « Appelez-moi demain soir, et je vous dis. Qu’est-ce qu’elle avait déjà?

– Allumeur et faisceau.

– Ah oui ! Ben, téléphonez demain, je vous dis ! »

C’est donc le coeur léger et heureux d’avoir pris ce qui semble être la bonne décision à un problème qui m’obsédait depuis un moment que je rentre chez moi. C’est dans le même état d’esprit que j’attaque ma journée du lendemain jusqu’au coup de fil :

– « Allo, c’est le beau-fils de ma belle-mère (remplacez belle-mère par son nom exact et vous connaîtrez la phrase que j’ai le plus répété ce mois ci). Vous m’aviez dit de rappeler alors… voilà quoi… (oui, je suis très mauvais au téléphone)

– Ah … c’est pour quoi déjà ?

– L’Opel Corsa avec le problème de faisceau et d’allumage

– J’ai pas eu le temps. Je regarde demain. Rappelez demain. Merci hein ».

Circonspect. Mais bon, les contre-temps ça arrive. C’est dans cette optique que je rentre chez moi, un poil moins rassuré mais toujours plus ou moins sûr d’avoir pris la bonne décision. Décidé à lui laisser une chance, je rappelle le lendemain :

– « Allo, c’est le beau-fils de ma belle-mère

– J’ai commandé les pièces, rappelez vendredi. Merci hein »

Mon avis est arrêté : cet homme fait parti de la catégorie des raccrocheurs, des personnes qui décrochent leur téléphone en ayant qu’une seule réelle envie : raccrocher le plus rapidement possible. Ce constat mis a part, tout semble aller pour le mieux : il a cerné le problème exact (pour moi, la mécanique est un domaine aussi imperméable que la physique quantique, la nano technologie ou les couleurs de vetements qui peuvent s’associer) et il a trouvé les pièces. C’est pour cette raison que quand le vendredi, il m’a demandé de rappeler samedi, puis d’attendre jusqu’au mercredi suivant (pont du 14 juillet oblige), qu’il a ensuite  repoussé jusqu’à jeudi et vendredi (ponctué à chaque fois du, « c’est le beau-fils gnagna », « oui, rappelez. Merci hein. ») je ne me suis pas inquiété. « Tout va bien, il suffit d’être patient » tournait comme un leitmotiv dans ma tête.

Miracle, le vendredi 16, soit presque deux semaines après le dépôt de ma voiture, il a reçu les pièces et dans la foulé, il les a changées. Je dois passer récupérer ma voiture samedi matin. Par acquis de conscience, le jour j, je repasse un petit coup de fil :

– « Allo, c’est le beau-fils de ma belle-mère.

– Ah oui. Ecoutez elle merde encore un peu alors je vais la garder et ce que je vais faire c’est que lundi je l’emmène chez un collègue et je la passe au machin bidul pour voir si truc. Merci hein » (si il n’y a pas de virgule ce n’est pas une erreur, cet homme là parle très très vite (en mâchonnant ses mots avant de les expulser) ce qui donne une impression de flot continu. De plus il m ‘a donné des termes plus techniques que machin bidul mais comme je vous l’ai dit je ne comprends rien en mécanique).

Bon. C’est assez dur de critiquer quelqu’un qui vous rend service même si pour ça il « oublie » de vous prévenir que, finalement, votre voiture ne fonctionne pas et que ce n’est pas la peine de faire 5 km et de déranger votre belle-mère pour rien.

Puisque l’attente semble être le maître mot de cette histoire, je m’arme de patience jusqu’au lundi (« oh, j’ai pas pu y aller ») puis au mardi (« c’est bon c’est fait mais j’ai du faire quelques petites courses alors je l’ai prise et elle merde encore un peu. Merci hein ») puis au mercredi (à ce moment là, on s’attend à un : ben écoutez, je suis parti en vacance avec ma femme et mes deux chiens votre coffre est pas très grand et elle rame un peu sur l’autoroute. A la place de quoi : « je vous appelle quand c’est prêt. Merci hein »
sous entendu « bon, il va me lâcher la grappe le lourd avec sa voiture ») puis au jeudi (pas de nouvelles) et au vendredi (soit près de 3 semaines après le lundi fatidique où ma voiture fut abandonnée aux mains d’un mecano peu à cheval sur les délais) pour finalement avoir des nouvelles le vendredi soir :

– « Allo, c’est le beau-fils de ma belle-mère

– Vous avez bien fait d’appeler, elle est prête passez demain. Merci hein. »

Je n’y croyais plus et si je n’étais pas complètement cramé à cause de mon boulot, j’aurais certainement fait la fête. Je grille donc ma grasse mat’ du samedi pour me rendre chez lui, dans son bureau, mon chéquier à la main, les papiers du véhicule dans l’autre.

– « Ah bonjour. Alors je vous explique. Je vous la rends et il faudrait que vous me la rameniez le 24 août. Avant je suis en vacance. J’ai trouvé ce qu’elle a : l’allumage est mort. Comme vous avez dit le gars d’Opel. Donc là on a bricolé un peu mais y’a rien a faire faut changer la pièce ».

Ahh, Bravo. Ahh, oui. Pas d’autres mots, ce gars est aux diagnostiques auto ce que docteur house et à la médecine : une flèche, un détective des problèmes prêt à les résoudre dans l’urgence la plus totale et ce en s’appuyant sur tous les éléments à sa disposition.

Récapitulons :j ‘ai bloqué ma voiture pendant trois semaines (ce qui implique galérer un minimum pour les déplacements) pour qu’il me confirme le diagnostique que le concessionnaire Opel avait fait en une après-midi. C’est bien ça ?

Les bonnes nouvelles c’est qu’il ne m’a rien fait payer et qu’il a un plan pour récupérer un allumeur sur la corsa qui doit partir à la casse en échange d’une voiture neuve (Certes, le seul moment pour changer la pièce tombe pendant ma seule semaine de vacance avec ma petite femme durant laquelle on comptait aller à paris mais, cette fois ci, ce n’est pas sa faute). Mais est-ce que j’ai encore confiance ?

Des nichons et des caisses !

Il y a quelque jours j’ai acheté à mon boulot un magazine dit masculin (FHM soit l’abréviation de For Him Magazine). Je reconnais que ce n’est pas la lecture la plus intelligente de l’année (ni même du mois) et que c’est vraiment un mag pour les mec (donc 50% d’articles sur les voitures, le sport, les portables, les fringues auxquels mes yeux n’accordent même pas un effleurement passager) pourtant, c’est vraiment une revue sympathique et apaisante.

Contrairement à la concurrence (toute sa concurrence directe comme maximal, newlook, entrevu…) ce magazine est bien écris, intéressant (j’apprends malgré tout pas mal de choses et en découvre tout autant) et surtout il possède un ton et des positions (et oui, rare sont les magazines masculins qui font un article de deux pages sur un livre et encore moins qui citent presque tous les mois au moins un album de métal dans la dizaine de chroniques, par ailleurs extrêmement éclectique, qu’il réalise chaque mois).

Mais bon, je ne suis pas en train d’écrire un post pour vous expliquer que FHM c’est bien (je garderais mes argumentations pour des produits qui me tiennent plus à coeur). Cette introduction était là dans le but de vous apprendre (si vous n’en avait jamais lu) ou vous rappeler (si vous avez lu les mauvais) que toute la presse destiné aux hommes ne se compose pas de filles dénudées des blagues salaces et d’images choques.

Ce qui est amusant, c’est les réaction de mes collègues de travail oscillant entre « je n’aurais pas cru ça de toi » (sous entendu pourquoi t’adonnes-tu à cette lecture de pervers débile) à « ça ne m’étonne pas de toi » (sous entendu, c’est normal que tu lises ces trucs de pervers débile) alors qu’à mon avis, aucunes de toutes ces personnes n’a déjà pris la peine de lire le magazine en question.

Suis-je vraiment réductible à des préconceptions portées sur mes lectures ?

A long time ago

« Il y’a bien longtemps, dans une  galaxie lointaine… « .

C’est ainsi que commence tous les star wars souvent qualifiés (à tord) de trilogie(s) futuriste(s). Pourtant, cette première phrase, comme beaucoup l’on déjà fais remarquer, impliquerait que les faits recensés dans les films mythiques appartiennent au passé (et que donc, la saga de la guerre des étoiles se déroule dans un temps antérieur au notre).

Ceci dit, cette phrase signifie aussi qu’il y a un narrateur qui relate cette histoire. Georges Lucas a expliqué à ce propos que star wars était bien une saga futuriste et que si l’histoire était présentée au passé c’est parce que R2-D2 se charge de la raconter plus d’un siècle après la fin du dernier épisode.

Oui, je sais, c’est un post de geek.