Quand nous nous rencontrons, ma soeur mon binôme et moi, ça ressemble assez à une réunion des « blogeurs anonymes » : nous entretenons tous un blog, chacun fait des liens avec les posts des autres et renvoi (ou conseil) ses lecteurs vers ses concurrents. Une sorte de cercle autarcique qui s’auto-alimente, sous tendu par le peur de gaver les inernautes que vous êtes à force de redites, de privates jokes et autres références.
Il y a quelques jours nous sommes allez boire un verre (un chacun, cela s’entend) avec d’autres personnes (et rassurez vous nous ne passons pas notre temps ensemble ni a parler blog comme le début et la suite de ce post le laisse supposer) et, de fil en aiguille, cette idée est apparue : que chacun raconte cette soirée sur son blog.
Je m’explique. En tant que « bloguistes », nous avons tous les trois « l’angoisse » de la page (world) blanche (cf : link ), du manque d’inspiration ou même, tout simplement, d’un blocage au niveau de l’écriture même (avoir le style adéquate qui permet de faire passer l’idée et la sensation que l’on désir faire passer) et, les discutions triviales que l’on pouvait entretenir ce soir la paraissaient une assez bonne source d’inspiration pour que ma soeur (oui, c’est elle la responsable donc pour les réclamations, n’hésitez pas, je ferrai suivre) lance ce défi : se rappeler des anecdotes pour les consigner sur nos blogs.
Autant vous l’avouer, ça m’était complètement sorti de la tête jusqu’à ce que je lise ça (link) et que ça ce confirme avec ça (link).
J’ai trouvé les deux posts hallucinés et marrants, tout autant que le concept qui m’a fait penser aux bases (non construites) d’un dogme tel que Vinterberg et Von Trier l’ont inventés pour le cinéma (pour en savoir plus, link). Attention, je ne dis pas qu’on est en train de monter une idée qui va révolutionner l’univers blogien ni que nous sommes des génies (loin de là), mais le défis a été (par deux fois) relever alors je ne vais pas laisser tomber mes compères d’infortune.
La soirée fut bien décrite dans les posts pré-cités, je me rabat donc sur la suite des anecdotes que nous étions sensé consigner. Effectivement, il fallait citer le « capitaine de soirée » de Groland (et ma soeur a trouver le lien donc, pour le coup, je n’ai rien a faire).
De mon coté, la discutions (si tant est qu’on puisse appeler ainsi le flot flou et débridé de parole balancé autour de la table) qui m’a le plus plu reste celle autour de l’éthylotest dont pourraient être équipées les voitures et qui empêcherait la mise du contact en cas de taux d’alcoolémie trop élevé. On est partie en vrille autour de cette idée en imaginant le commerce parallèle qui allait certainement se développer autour des boites et autres débit de boissons. On voyait bien des petits roumains (humour !!!) monnayer une soufflette contre quelque piécettes. Bon, par contre, le conducteur a intérêt à ne pas caler à un feu rouge.
Sinon, j’ai effectivement une voiture pas neuve ni vraiment nouvelle (car ça impliquerait que j’en ai déjà possédé une, ce qui n’est pas le cas) et une carte grise bleue. La soirée fut très bonne et très agréable (entourez de gens sympa et que vous aimez et discuter… pour paraphraser « what else ? ») et j’avoue, le jus de banane, c’est moi.