Poilant

Ca y est, j’ai causé mon premier accident. A vrai dire, le mot « accrochage » serrai un terme plus adéquat. J’ai reculé et j’ai tapé contre un véhicule (à l’arrêt et en stationnement) fracassant ainsi mon pare-chocs et mon feu arrière gauche. L’autre voiture n’a rien, merci.

Alors, vu que ce n’est pas grave, ça devient drôle : « bravo, après seulement une semaine de conduite, y’a des avions de chasse moins rapide » bwahaha (1) « Ahhhhhhhhh, je monterai jamais avec toi » bwahaha (2) « Tu as sucé/payé/truandé pour avoir le permis, c’est pas possible » bwahaha (3)… bref. Marrant, hein ?

Sauf que ma confiance en moi est descendu en flèche tout comme mon envie de conduire, que je vais devoir payer des réparations (en même temps, c’est la période pour se faire des cadeaux alors : joyeux noël!) et que ma seule envie actuelle c’est de mettre ma voiture sous une bâche dans un coin en attendant qu’elle se bio-dégrade et de recommencer à pousser ma mob de chez moi à la gare et de la gare à chez moi.

Un bon début d’autonomie, non ? Et pour couronner la loose, impossible de publier ce post sans un hideux fond blanc… y’a des jours comme ça, c’est vraiment fatigant de vivre avec moi.

Ps : Comme je n’aime pas ces post d’auto apitoiement, demain je vous parle de football, de chèvres et d’encyclopédie.

 1 : bwahaha = foule en délire

2 : bwahaha = voir 1

3 : bwahaha = suivez un peu quand même.

L’an prochain, le plus petit géant du monde

« Il y avait trois événements par an qui mettaient Randy en transe : les journées portes ouvertes du sex shop, le jour où les pompom girls lavent votre chien en bikini et la fête foraine

– C’est quoi exactement cette fête ?

– C’est un parc d’attraction pour pauvres, Catharina. Y’a une grande roue, des barbes à papa, des chanteurs qu’on croyait mort et y’a même eu le plus grand nain du monde. Il était aussi grand que toi Earl, tu te rappel ?

– C’était plutôt une arnaque Randy

– Non, il était vraiment très grand pour un nain ».

My name is Earl saison 1 épisode 7

Questionnement 17 : Expert(e)s en tous genre

Pourquoi faut il que dans les 3 / 4 des films américains, dès qu’on a besoin du meilleur spécialiste (géologie, astrologie, météorologie, ornithologie… à peu près tout en fait, sauf (ou très rarement) l’informatique) et qu’il à un rôle important, il faut que ce soit une jeune femme tout à fait appréciable physiquement ?

C’est vrai, le héros a de la chance : il pourrait tomber sur un bizut moche avec des lunettes et de l’acné, ou juste sur une femme passable, ou, encore plus probable, sur un mec (ou une nana) un peu âgé et qui donc pratique son métier depuis plus longtemps et qui par conséquent a plus d’expérience et de connaissance (ce qui se rapproche plus de ma notion du spécialiste).

Mais non. Pourquoi faut il toujours que ce soit une femme magnifique ?

Dogme

Quand nous nous rencontrons, ma soeur mon binôme et moi, ça ressemble assez à une réunion des « blogeurs anonymes » : nous entretenons tous un blog, chacun fait des liens avec les posts des autres et renvoi (ou conseil) ses lecteurs vers ses concurrents. Une sorte de cercle autarcique qui s’auto-alimente, sous tendu par le peur de gaver les inernautes que vous êtes à force de redites, de privates jokes et autres références.

Il y a quelques jours nous sommes allez boire un verre (un chacun, cela s’entend) avec d’autres personnes (et rassurez vous nous ne passons pas notre temps ensemble ni a parler blog comme le début et la suite de ce post le laisse supposer) et, de fil en aiguille, cette idée est apparue : que chacun raconte cette soirée sur son blog.

Je m’explique. En tant que « bloguistes », nous avons tous les trois « l’angoisse » de la page (world) blanche (cf : link ), du manque d’inspiration ou même, tout simplement, d’un blocage au niveau de l’écriture même (avoir le style adéquate qui permet de faire passer l’idée et la sensation que l’on désir faire passer) et, les discutions triviales que l’on pouvait entretenir ce soir la paraissaient une assez bonne source d’inspiration pour que ma soeur (oui, c’est elle la responsable donc pour les réclamations, n’hésitez pas, je ferrai suivre) lance ce défi : se rappeler des anecdotes pour les consigner sur nos blogs.

Autant vous l’avouer, ça m’était complètement sorti de la tête jusqu’à ce que je lise ça (link) et que ça ce confirme avec ça (link).

J’ai trouvé les deux posts hallucinés et marrants, tout autant que le concept qui m’a fait penser aux bases (non construites) d’un dogme tel que Vinterberg et Von Trier l’ont inventés pour le cinéma (pour en savoir plus, link). Attention, je ne dis pas qu’on est en train de monter une idée qui va révolutionner l’univers blogien ni que nous sommes des génies (loin de là), mais le défis a été (par deux fois) relever alors je ne vais pas laisser tomber mes compères d’infortune.

La soirée fut bien décrite dans les posts pré-cités, je me rabat donc sur la suite des anecdotes que nous étions sensé consigner. Effectivement, il fallait citer le « capitaine de soirée » de Groland (et ma soeur a trouver le lien donc, pour le coup, je n’ai rien a faire).

De mon coté, la discutions (si tant est qu’on puisse appeler ainsi le flot flou et débridé de parole balancé autour de la table) qui m’a le plus plu reste celle autour de l’éthylotest dont pourraient être équipées les voitures et qui empêcherait la mise du contact en cas de taux d’alcoolémie trop élevé. On est partie en vrille autour de cette idée en imaginant le commerce parallèle qui allait certainement se développer autour des boites et autres débit de boissons. On voyait bien des petits roumains (humour !!!) monnayer une soufflette contre quelque piécettes. Bon, par contre, le conducteur a intérêt à ne pas caler à un feu rouge.

Sinon, j’ai effectivement une voiture pas neuve ni vraiment nouvelle (car ça impliquerait que j’en ai déjà possédé une, ce qui n’est pas le cas) et une carte grise bleue. La soirée fut très bonne et très agréable (entourez de gens sympa et que vous aimez et discuter… pour paraphraser « what else ? ») et j’avoue, le jus de banane, c’est moi.

Microclimat

Cette nuit il a neiger près de chez moi, sur une zone très réduite d’environ 3 km ne présentant pourtant pas d’énormes différences geo-météorologiques avec les alentours.

Du coup, ce matin, dans mon café (non, je ne tiens pas un café mais j’y vais tous les jours, d’où l’utilisation du possessif) on a eu le droit à l’explication par le menu : pourquoi ? comment ? les vents ? la pression ? La pollution ? les américains ? la guerre en irak ? Obama/McCain ? la cuisson des frites ? (véridique)

Pourtant, malgré la particularité de la situation, cette discussion je l’ai déjà entendu (tout comme vous j’imagine) des millions de fois : « il fais plus froid que hier », « que l’an dernier », « qu’en été », « on à droit a 2° ou lieu de 4° » et mon préféré quand on arrive de l’extérieur :  » tu as vu, il pleut »… Bref, tout le monde est intarissable sur ce thème alors que c’est quand même l’un des sujets de conversation les plus inintéressant qui puisse exister.

Je parle en connaissance de cause puisque c’est celui que je développe avec mes grands-mère/tante/cousine des que se sont taris les deux autres question plus primordiales à leurs yeux c’est-à-dire : les études (j’ai eu mon bac depuis 10 ans mais on me pose toujours la question) et la vie de couple.

Tout ça pour dire que parler du temps, c’est chiants.

Rupture

« Il faut à peu près 250 kilos pour écraser un crane humain, mais l’émotion humaine est une chose plus délicate.

Prenez Suzy, ma première vrai copine, ma première vrai rupture […]. Je m’aurais jamais cru que ce serrai pareil qu’un accident de voiture : un violent coup de frein et je me prend le choc émotionnel de plein fouet.

Est ce entièrement ma faute ? […]

C’est bizarre ce qui peut nous traverser la tête dans des moments pareils : les deux ans et demi passés ensemble, les promesses qu’on s’était faites, les vacances avec ses parents et surtout la lampe acheté ensemble chez IKEA ».

Cashback de Sean Ellis

Drôles de friandises

J’ai fais un test (a priori) « psychologique » sur facebook et mon résultat est le suivant : Je suis un ensemble de gâteaux et de bonbons.

Quand on se penche sur le details on peut lire : Ne te réjouis pas trop vite, tu es visiblement complètement déséquilibré et déficient mentalement. Cependant ta naïveté et ta gentillesse font que tu es très entouré. Ta personnalité fait que tu manges très certainement des chocapics le matin. Met toi aux miel pop’s

Je ne pensais pas que facebook recélerais autant de gens d’esprits ou plutôt avec un « esprit » qui me plaise (car la phrase précédente sous entendait que je m’attendais à trouver un site entièrement peuplé de crétins virtuels et ce n’étais pas le cas).

En tous cas, je revois mon opinion à la hausse. Comme quoi, les a priori, c’est jamais bon.

Coming out

En ce moment je travaille (entre autre) avec ce que les japonnais pourraient appeler un otaku (des personnes monomaniaque dans des domaines tels que les animes, les jeux vidéos, les mangas…) . Geek de son propre aveux et « no life » pendant près de 1 an, on a le droit à tout : génériques de mangas, top 50 des années 80, films à petit budget vu par 4 personnes. Pour des causes et conséquences mieux dépeintes, je vous propose de vous reporter au post de mon compère et binôme BusterCasey (link) et pour une meilleur définition du geek, vous pouvez toujours cliquer sur Astuce n°3 : Geek et Nerd .

Là ou je « m’inquiète », c’est que les 4/5 ème du temps, je connais ses références et il m’arrive même de l’enfoncer dans certains domaines.

Bonne (?) nouvelle : je suis (en partie) geek et j’assume cette « geekitude » qui est en moi.

La fin de l’innocence

Je m’aperçois bien que, ces derniers temps, je râle beaucoup (cette émission c’est de la merde, la technologie c’est pourri, la société de consommation c’est pas beau…) et pour pas grand-chose. J’ai donc décider de lâcher un post beau, doux, optimiste, avec des petites fleures, des oiseaux qui chantent et des bisounours.

Samedi, je vais chercher ma voiture (seulement 3 mois après avoir obtenu le permis, c’est pas mal) et, si j’arrive à parcourir sans me planter les 50km qui séparent le point de vente de chez moi (je reste, malgré mon permis, un piètre conducteur), je deviendrais un automobiliste.

Le début de l’âge adulte et de l’autonomie ? Pas sur.