Archives de Catégorie: La phrase débile du jour

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Quand la musique est bonne

Il fut un temps ou l’on parlait de la musique avec révérence et passion.  On parlait de mélodies, d’investissements et de composition.

Maintenant, on parle de ça :

– Tu es fiere de ton premier album ?

– Oui, je le trouve stylé, classe… Si tu regardes le clip, on voit que je me suis fait plaisir avec la voiture : une BMW impressionnante.

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Lu aujourd’hui dans un magazine

Je restitue de tête alors je ne certifie pas la  citation à 100% : « La beauté n’est pas importante pour une femme. Elle attend juste qu’on l’aborde avec savoir vivre, assurance et une pointe d’humour« .

Premièrement arriver à combiner savoir vivre, assurance et humour n’est pas donné à tout le monde. J’aime bien la manière dont on présente toujours ça comme une évidence, comme si, adresser la parole à quelqu’un pour la première fois n’était pas une expérience un minimum intimidante.

Deuxièmement, il est beaucoup plus facile d’être sur de soi quand on est un beau gosse. Alors par pitié bordel de merde, rédacteurs du monde entier, qui que vous soyez, arrêter d’essayer de nous faire croire que le physique n’est pas important dans une relation de séduction parce que c’est le plus grand mensonge du 21 ème siècle.

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Série allumée

De toutes façon, Buffy, c’est une série ou une fille en jupette se bat contre des monstres mal fait. Aucun intérêt.

Peut être qu’un jour, j’essayerai de faire un post sur Buffy, une série vraiment sous estimée et détruite par un marketing déplorable en France (ne serait ce qu’au niveau du titre : CONTRE les vampires… personne n’a trouvé plus pourri. Contre. On a l’impression de lire un titre des années 50)

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Informatique et imbécillité

C’est un fait, je suis ce qu’on appel une quiche en informatique. Un utilisateur lambda qui ne comprend pas grand chose. Pourquoi ? Pour des tas de raisons. Tout d’abord, je n’ai jamais réellement eu besoin de m’y pencher (pour l’utilisation que j’en fais, il importe peu que je sache entrer dans le bios ou coder un programme). Ensuite, surtout en informatique, on apprend souvent par soit même en galèrant, en essayant, en tâtonnant or je n’ai pas suffisamment confiance en moi pour me lancer (de peur d’aggraver le problème au lieu de le résoudre). Toujours est il que je suis nul.

C’est pourquoi que, quand mon imprimante m’a lâché (à ce propos, vous avez remarqué que ce genre de merdes surviennent systématiquement quand vous devez imprimer un truc important, jamais quand vous cliquez par inadvertance sur la touche imprimer lors de la consultation d’un dossier de 150 page sur l’influence de la pèche en haute mer dans les techniques d’agriculture du milieu du 12 ème siècle en yougoslavie) après avoir consulté quelques FAQ ne m’éclairant absolument pas j’ai demandé l’avis de quelques potes.

Et c’est la qu’on se rend compte que ne pas être amis avec les nouvelles technologie fait de vous un débile potentiel puisque la première question que tous m’ont posé c’est : « t’as changé les cartouches ?« .

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Calcul mental

Entendu à un arrêt de bus :

– Déjà le 24. Dans un mois ma fille à 3 ans.

– Oh ? Elle est née quand ?

Edit : entendu le 25/01/11 au même arrêt de bus

– Le nouveau jeu sur facebook c’est de modifier notre avatar pour mettre la photo d’une star qui à la même prénom que nous. Ma belle sœur, elle a mis Sophie Marceau.

– Ah bon. Elle s’appelle comment ?

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Diversité dans des petites cases

Le rapport « médias et diversité » réalisé par le club Averroes se penche sur la pluralité ethnique à la télé. Je ne m’étendrais pas sur la discrimination positive ni sur ce que je pense de la représentativité à la télévision car ce n’est pas vraiment l’objet de ce post (mais vous pouvez lire un article intéressant ici). Je souhaite juste partager avec vous cette phrase magnifique et pleine d’ouverture du président d’Averoesse, Amirouche Laidi : « quand on recrute des blonds aux yeux bleus pour présenter des musiques diverses, c’est qu’il y a un problème« .

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Je vous laisse quelque minute pour savourer la phrase

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Par « musiques diverses » comprenez : musique issus de la diversité culturelle et ethnique

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« quand on recrute des blonds aux yeux bleus pour présenter des musiques diverses, c’est qu’il y a un problème ». C’est vrai. Il a raison. Parce que, ça commence comme ça et après il y a des non-japonnais qui cuisinent des sushis, des gens qui n’habitent pas en Afrique qui jouent de percutions et on arrive à des aberrations du genre des Irlandais pas roux qui n’aiment pas la bière. Après tout cette musique produite par des beurre qui brulent des voitures ou des black qui aiment le poulet/banane ne saurait être présentée par des blancs, blonds aux yeux bleus (descendant certainement de familles germaniques ayant activement participé à l’esclavage, la colonisation et  l’extermination des juifs). 

Alan Moore disait « qui nous gardera de nos gardiens ». Cette phrase s’applique parfaitement à la circonstance car comment faire si ceux qui veulent faire aimer la diversité sont bourrés de préjugés ?

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C’est la vie

Variantes : « la vie, c’est comme ça » ou « c’est ça la vie« .

Le pire commentaire de tous les temps. A la limite « j’en ai rien à battre de ta vie » ou « désolé, ce sujet m’intéresse encore moins que la reproduction des bulots (dont on sait maintenant qu’elle n’a pas lieux en haute mer) » auraient au moins le mérite d’être engagée, d’avoir un ton, de donner un avis, ce que ne fait pas du tout ce déplorable lieux communs.

La tragédie de cette phrase, c’est que ceux qui s’en servent ne se rendent pas compte de son potentiel destructeur et là où ils pensent : « je suis à l’écoute et je l’aide à relativiser ses problèmes en lui rappelantque parfois la vie est dure et que d’autres ont déjà vécu ce genre de situations qu’ils ont finalement surmonté » j’entends : « écoute, tes problèmes/états d’âmes ne sont pas grave et de toutes façonsc’est comme ça, tes problèmes sont là, donc il n’y a aucunes raisons de te plaindre« .

Le type d’écoute qui donne enviede remercier à coup de pelle puisque, en plus de donner bonne conscience pour un minimum d’investissement à l’altruiste attentionné qui vous aide dans votre quête de vérité absolue et universelle, il en enlève à la « victime » tout droit de se plaindre, toute velléité de souffrir ou de s’angoisser puisque, de toutes façons, la vie c’est comme ça.