Effets secondaires

Visite enregistrée hier : « a force d’être violé dans les escalier, la concierge à mal aux genoux« .
Au moins une recherche axée « sexe » qui prend en compte la femme en tant qu’être humain et pas seulement comme un objet de désir.

Citations Dominicales part. 5

Ce qui nous chagrine, c’est qu’on veut tous croire que ce que l’on fait est essentiel, que les gens sont suspendus à nos paroles, qu’ils se soucient de ce qu’on veut, alors que ce n’est pas forcement le cas. La vérité, c’est qu’on peut  s’estimer heureux si on arrive à donner à quelqu’un n’importe quoi, ne serrait ce qu’un tout petit peu de baume au coeur. Scrubs, saison 8 épisode 19


Il existe des choses bien pires que de trouver votre épouse et votre enfant morts.
Vous pouvez regarder le monde s’en charger. Vous pouvez regarder votre épouse vieillir et mourir d’ennui jour après jour. Vous pouvez regarder vos enfants découvrir du monde tout ce que vous avez tenté de leur en épargner. La drogue, le divorce, cette musique, cette télévision, si beaux, si mignons, si propres. Toute cette distraction.
Tuer les gens que vous aimez n’est pas la pire des choses que vous puissiez leur faire. La manière banale, c’est de se contenter de regarder le monde s’en charger. Lisez donc simplement le journal.
Berceuse de Chuck Palahniuk

Le fatras du samedi part. 5

Quand j’étais plus jeune, on passait plusieurs jours, à la période de Noël, chez ma grand mère habitant à 400 kilomètres de chez moi. Comme toute les veille elle ne se souciais guère du confort audio visuel et n’avais qu’une seule et unique cassette que notre génération de télé-oolique regardait au moins 10 fois par séjour : le choc des titans. Ça me fait bizarre de me dire qu’il va y avoir un remake (qui semble loin de l’original).

Coïncidence (ou pas) : cette semaine cinq personnes différentes m’ont parlé de ces vidéos, comme quoi,c’est en faisant n’importe quoi qu’on devient n’importe qui.

Cette semaine, le monde s’est arrêté de vivre (fini la crise, la grippe, l’écologie, la politique…) : Thierry Henry à fait une main. Pourtant, on a tendance à oublier que le foot c’est cool.

Gadgets : Uneboisson énergisante pour les fan de twilight, une table de nuit anti agression, un rideau de douche hitchcockien et une campagne de pub coquine.

Aujourd’hui, j’envoie l’art auxchiottes. Oui, oui, aux chiottes.

Je m’aperçois bien que, cette semaine, j’ai pas mal râlé sur mon blog. Mais, apparemment, je ne suis pas le seul.

Questionnement 39 : Blog my life ?

Partons du principe qu’un blog est une extension de vous, une excroissance mental ou, plus simplement, un hobby qui vous tiens à coeur. Que penser alors des amis qui ne vont même pas y jeter un oeil, qui n’y prêtent aucune attention ni n’y accordent un minimum de temps ? S’intéressent ils vraiment à vous ou le principe à la base de cette question est il erroné ?

Les goûts et les couleurs

Il y a des musiques qui, sans être particulièrement mauvaises, ont tendance à m’énerver, m’agacer voir dans certains cas me pousser au meurtre ou à éteindre ma chaîne à coups de hache (Manu Chao par exemple). Ce n’est ni un jugement sur la qualité de l’oeuvre ni même une critique constructive sur la musique, mais une sorte de ressenti profond.

Crazy in Love
de Beyoncé fait partie de ces chansons qui, pour moi, sont une synthèse de ce que la musique peut me proposer de pire : refrain continuel, ambiance sursaturé, rythmique bossa-dance-r’n’b épuisante. Et bien cette même chanson a été élue, par les journalistes du magazine anglais NME (New Musical Express), meilleur (ou plus grand, ça dépend des traductions) single de la décennie. Pas de l’année, ni du mois ou du jour mais de la décennie. C’est à dire que sur les 10 dernières années selon eux, rien de mieux n’a été produit. Encore une preuve de ma grande subjectivité.

Et pour ceux que ça intéresse, voici le classement complet :

1. Beyoncé – « Crazy In Love ‘
2. MGMT – ‘TempsTo Pretend  »
3. The Strokes – « Hard To Explain »
4. MIA – ‘Paper Planes’
5. OutKast – « Hey Ya! »
6. The Rapture – « House Of Jealous Lovers ‘
7. Klaxons – « Golden Skans »
8. Blur – ‘Out Of Time’
9. Arcade Fire – ‘Rebellion (Lies)’
10. Arctic Monkeys – ‘A Certain Romance’
11. The Libertines – ‘Can’t Stand Me Now’
12. The Streets – ‘Dry Your Eyes’
13. The Walkmen – «La» Rat
14. The White Stripes – « Seven Nation Army ‘
15. Yeah Yeah Yeahs – ‘Bang’
16. Rihanna – ‘Umbrella’
17. Yeah Yeah Yeahs – ‘Maps’
18. OutKast – ‘Ms Jackson’
19. Radiohead – ‘Reckoner’
20. Hot Chip – ‘Over and Over

Fouilleurs de vie

Musique écoutée : Pentcost III de Anathema

Dernier livre lu : Berceuse de Chuck Palahniuk

Dernier film vu : La dernière maison sur la gauche de Dennis Iliadis

« Moi, mes fruits et légumes, je vais les acheter au marché et tu devrais faire pareil« . Par exemple. Et des exemples, il y en a plein. « Tu devrais acheter de la qualité pour le bien être de ton corps, ne pas dépenser ton argent dans les cds, ne pas perdre ton temps devant ton ordi/ta télé/ton bouquin parce que c’est du temps perdu« … Tout ça, ce n’est pas ma mère qui me le dit, mais des gens. Des collègues de boulot, des connaissances, de la famille lointaine.

Alexis Macquart disait que la loi anti tabac a débloqué les gens et que maintenant, même un inconnu se permet de faire des réflexions au fumeur sur sa santé/le coût de son loisir/l’emmerdement des autres. En fait, c’est un principe plus général : des gens s’occupent de votre vie. Pas tous mais certains. Surtout ceux qui ne sont pas invités.  Ils s’immiscent dans l’intimité de votre portefeuille, qui s’infiltrent jusque dans votre emploi du temps, dans ce que vous avez, ce que vous devriez avoir, ce que vous faites ou devriez faire.

Reprenons la discussion du marché :
– Moi, mes fruits et légumes, je vais les acheter au marché et tu devrais faire pareil
– Braof (comme en général, ce genre de discussion m’ennuient, je tente d’esquiver en ne rentrant pas du tout dedans. Peine perdue)
– Quoi ? Non mais c’est vrai, tu devrais.
– C’est à dire je n’ai pas vraiment les moyens.
– Oh, on gagne sensiblement la même chose (On hypothetise sur votre fortune personnelle, sur ce que vous touchez et que vous dépensez, sur la gestion de votre budget. A l’époque de la fac, une copine à ma soeur m’expliquait qu’elle n’avait pas tant d’argent que ça : elle était boursière, ses parents touchaient des salaires modestes. Puis ma soeur m’a expliqué que ses parents étaient propriétaires de tout un tas d’appartements qu’ils louaient et que ses grand-parent lui filait assez d’argent pour renflouer le déficit de l’Afrique tous les mois. Dans le cas présent, si on additionne ce qu’elle et son conjoint gagne par mois, il est vrai que son couple ne possède sensiblement que 1500 euros mensuel de plus que le mien). Et puis, c’est mieux pour ton corps.
– Je mange des légumes quand même.
– Oui, mais en boite. Ou surgelé. Tu devrais prendre le temps de cuisiner (et d’aller au marché par la même occasion. Car le temps est une denrée consommable et le mien, je l’utilise mal).
– C’est à dire qu’en fait j’ai pas envie de parler de ça avec toi (mais à un certain niveau de conversation, ça ne sert plus à rien de répondre, ces gens la sont en roue libres, ils s’écoutent parler pour distiller leur précieux conseils).
– Et puis tout cet argent que tu dépense
– … pas envie de parler avec toi tout court…
– pour tes livres
– … marcassin orange à sombrero…
– ta musique – en plus moi je n’aime pas ta musique-, tes films -que je n’aime pas non plus d’ailleurs-, tes.. tes.. tes trucs
– … c’est le temps des pâquerettes…
– ce n’est pas ça la vraie vie (la sentence est tombée : je gaspille ma vie bêtement à m’immerger dans un univers que j’apprécie, à passer du temps avec les gens que j’aime, à tenter de me cultiver alors que je pourrais être un gros inutile avec une vie tellement morne et vide de sens et une personnalité si inattentive aux désirs des autres que je pourrais rejoindre la horde des contrôleurs de budget, de jaugeurs de vie, des senseurs de temps)
BON, c’est pas tout ça mais il va falloir que j’aille lentement regarder refroidir le gelé sur le bord d’une route serpentant au milieu d’un accordéon.

Soyons honnête. Je présente ici un cas extrême (ou seules mes lignes de texte ont été modifiées) mais, dans l’ensemble, sans faire de parano, vous n’avez pas l’impression que de plus en plus de gens se permettent des petites réflexions sur la manière dont vous vivez votre vie ?  Des gens qui non seulement qui s’infiltrent mais qui, en plus, jugent, estiment que cuisiner c’est mieux que regarder la télé, qu’aller au resto c’est dépenser son argent plus intelligemment qu’en achetant un bouquin, qui quantifie ce que vous êtes à l’aune de leurs propres valeurs ?

Geekitude, quand tu nous tiens

Mon portable ne fonctionne pas très bien. Comme tout à tendance à devenir « portable », je précise qu’il s’agit de mon téléphone portable qui, de connivence avec ma voiture et mes divers appareils électronique, a lâchement décidé de merdouiller, histoire que ça reste pas grave mais que ce soit chiant quand même. Toujours est il que le rétro-éclairage refuse de s’éteindre si bien que le portable se décharge à une vitesse phénoménale ce qui m’amène à retirer la batterie quand je ne m’en sert pas (la nuit et au boulot). Toute cette introduction inutile pour finalement déboucher sur pas grand chose mais j’assume et je continus.

Puisque le mobile n’est plus alimenté, les réglages (date, heure et compagnie) se font régulièrement la malle  et comme cette gymnastique à lieux plusieurs fois par jour depuis quelque semaine, j’ai arrêté de tout reconfigurer à chaque nouvelle utilisation. Mais ou veut il nous emmener avec cette histoire dont on n’a rien a foutre vous demandez vous si vous êtes encore la, mue, je l’espère, par la curiosité intrinsèque à tout être humain ?

Tout ça pour vous expliquer que je n’ai plus l’heure sur moi (exécrant porter des bracelets, mon portable faisait office de montre, rôle dont il a été déchu aux vues de ses récentes incartades et contre performances). Ce matin, alors que je me trouvais au milieu de nul part, je me suis téléphoné pour me laisser un message et pouvoir l’ecouter afin de connaître l’heure (annoncée par la voix automatique du répondeur).

Beauté d’un monde de technologie.

Le murmure des lamentations

Quand on prend un train bondé, outre un concert de soupirs emanant d’une foule entassé, tel un brouhaha dans une cantine scolaire, il existe quelques invariantes (je vous en parlerais une prochaine fois) dont le traditionnel : « Ça sert à rien de pousser, il n’y a plus de place ».

D’habitude cette phrase stupide et égoïste n’est lâchée du bout des lèvres que par des personnes boulets ayant eu la décence de monté deux arrêts plus tôt. Aujourd’hui, cette habitude a volé en éclat et un nouveau record est établi puisque deux hommes (la cinquantaine) après avoir bouriner pour rentrer se sont retourner et ont, sans aucune gène, expliqué aux suivants qu’il n’y avait plus de place et que, par conséquent, ça ne servait à rien de pousser, il fallait prendre le prochain train.

Et après, on se demande pourquoi il y a des attentas dans les transports en commun.